dimanche 21 octobre 2007

'Ttendez, on n'y peut rien! Faut écriroh!
















Mercredi soir en revenant de l'entraînement de vous devinez quoi.
Ma décision: la Corniche pour me délecter des lumières de la ville pendant à l'obscurité de la mer.
Elle est vraiment belle cette corniche qui serpente sans jamais tomber dans le précipice obscur.
Je passe le Pharo avant de m'engoufrer dans le Vieux-Port ou la bouche du tunnel.
Tiens! j'aperçois des feux rouges nombreux Quai Rive Neuve: des voitures à l'arrêt.
Ce sera le tunnel.
Je découvre tout autant que la voiture qui me précède des barrières qui en barrent l'accès.
Pourtant, aucune indication nulle part ni sur la Corniche, ni sur le panneau de l'entrée du tunnel, qui est d'ailleurs tellement à l'entrée que quand on le lit, tout est trop tard, on n'a plus qu'à continuer!
Demi tour côté Vieux-Port. J'expérimente le pourquoi des nombreux feux rouges.
Les délices de la Corniche commencent à s'éloigner.
Feux-stop, bouchon, bon bouchon, très bon bouchon.
Alors que 10 minutes avaient suffi pour les délectables 10 kilomètres de corniche, la demi-heure n'aura pas suffi pour les 400 mètres du Quai Rive-Neuve.
Evidemment, les voitures en double file de chaque côté de l'avenue ne dérangent que ceux qui veulent circuler. Pas grave. D'autres usagers, ceux des bistrots, sont bien câlés, et leur voiture pas trop éloignée.
Et là, tout revient, tout ressurgit.
Ce jour de Tour de France à Marseille. La ville est coupée en deux par son parcours.
Les signes avant coureurs de la sieste commencent à poindre sur les paupières des Zouzous après la matinée de plage aux Catalans.
J'avais prévu le coup. Tunnel Prado-Carénage et zou à l'est pour faire trace vers la maison.
Alors que nous nous engouffrons dans le tunnel, ma Mie me dit de continuer car rien n'est indiqué sur le panneau électronique de l'entrée du tunnel.
Grave erreur. L'Enfer vient.
La première sortie est condamnée. Le purgatoire, c'est pour nous.
Deuxième sortie: idem!
Sur les voies surchargées, nous devons rouler 10-15 kilomètres jusqu'à Saint Louis aux confins nord de la ville pour pouvoir sortir des voies rapides et faire demi-tour vers le centre.
Cela bouchonne vers Arenc, d'autant que les puces battent leur plein.
Quarante minutes pour apercevoir un agent des forces minicipales occupé à, à, à, à...
faire faire demi-tour au automobilistes!!!!
Le tout, cela va sans dire, sans avoir encore vu la moindre ébauche de signalisation d'aucune sorte!
Arrrrh!!! Je fulmine!
Retour vers les voies rapides et les dizaines de minutes égrenées pour en fin de compte se diriger vers ... le tunnel Prado-Carénage et avoir la joie de laisser à l'automate 2€50 pour ces presque deux heures très récréatives. Nous habitons à 8OO mètres de la plage à vol d'oiseau!
Retour à la maison le temps de coucher les Zouzous. Je décroche le téléphone pour la mairie, et bien entendu le service du tunnel. Je transmets mes amitiés à l'agent et lui propose de faire usage du panneau électronique mal placé de l'entrée du tunnel pour transmettre des informations aux usagers.
Il me fait sa réponse en forme de titre de blog et m'explique qu'il n'a pas plus la faculté de changer les choses que de transmettre quelque message à sa hiérarchie. " 'Faut écriroh"
Je lui demande alors son nom: "Pourquoi vous voulez mon nom?"
Impossible de l'obtenir. Pas grave.
Aujourd'hui je me lâche!

Marseille, tu m'exaspères!
Ta crasse, tes abrutis minicipaux, ta culture de l'irresponsabilité, ton clientélisme népotique: tous cousins: faute d'efficacité, de mérite et de volonté d'action, autant faire corps...et ne pas s'identifier.
Tes pistes cyclables, gargarisme du Maire, sans cesse colonisées par des voitures en stationnement.
Tes policiers minicipaux continuellement plus occupés à tailler la bavette entre eux plutôt qu'à regarder ce qui se passe autour d'eux et qui m'expliquent sans sourire qu'ils ne peuvent verbaliser les propriétaires de chiens car ceux-là peuvent leur donner l'identité qu'ils veulent.
Vous avez raison, plutôt ne pas intervenir. Au moins, vous ne serez pas ennuyés!

Faut qu'elle soit belle pour l'aimer quand même, cette ville, avec tout ce qu'elle nous fait vivre!

Bien à vous,
DL



mercredi 17 octobre 2007

Deux LED pour une belle!
















On n'arrête pas le progrès.
Les doigts experts des petits chinois
font encore des merveilles insoupçonnées.
Tout y est!
Les limites de la coquetterie sont repoussées
jusqu'aux fins-fonds des forêts les plus obscures.
Dante aurait pu y laisser ses vers s'il avait connu
tel paroxysme du raffinement.
Mesdames, ne craignez rien. Plus le moindre blackout.
Que New York se rassure, les ingénues pourront se poudrer
les pommettes jusque dans l'obscurité la plus définitive.
Allons bon!

Bien aux LED,
Votre dévoué
DL



mercredi 19 septembre 2007

Salagon bleu


















Nul besoin d'aller sous l'eau des tropiques pour goûter à la pleinitude d'un moment délicieux.
Le prieuré de Salagon, qui tient le coup depuis le XIIème siècle dans l'immédiate périphérie de Mane, à côté de Forcalquier mérite une halte pique-nique un soir d'été à la fraîcheur.
Certains parlent de vibrations.
Parlons de bien-être.
Fermez les yeux;
ouvrez les yeux.
Vous êtes bien.

Etre bien à vous,
DL

Le journal dans le désert





















Vision étonnante que cet homme qui se met au soleil pour se faire de l'ombre.
Il s'entoure de lumière dans la ville déserte un beau matin.
Etre seul, baigné de lumière et bien entouré.
C'est cela le secret?

Bien à vous,
éternellement.
DL

jeudi 6 septembre 2007

Le Beach Haka
















En ce moment et avec le lancement de la Coupe du Monde de Rugby se déroulent toute une série d'animations qui s'efforcent de profiter de la vague d'engouement qu'elle génère, et notamment en proposant une semaine d'animations autour du Beach Rugby. Ces animations ont lieu sur la plage du Prado, derrière les fesses du David dans l'enceinte que les frères Cantonna ont contribué à ériger à la gloire du Beach Soccer.
Nous avons eu la chance d'y assister au Haka d'une troupe Maori directement venue de Nouvelle Zélande tandis qu'une troupe de bambins du SMUC s'entrainait, spoliée par les vrais All Blacks qui avaient réquisitionné leurs terrains pour parfaire leur forme.

Fiston a apprécié.
Bien à vous,
Papa DL



mercredi 5 septembre 2007

Catalans 1 dernière


Plage des Catalans,

centre ville de Marseille,

le 02 septembre 2007







C'est terminé, la saison aux Catalans s'achève.

Les escouades de policiers-nageurs-sauveteurs-distributeurs de cendriers de papier ont terminé leur labeur.

Beaucoup de bon moments et peu de regrets.

Seulement des espoirs.

Espoir d'avoir d'ici peu un beau jardin public en lieu et place de ce tas de pierres fraîchement sorti de terre lorsque des bulldozers ont mis à bas des tas de maçonneries délabrées. Ce jardin a déjà paraît-il plus d'une année de retard.

Des mauvaises langues murmurent que l'élu logé par la Mairie dans la superbe villa les pieds dans l'eau ( rénovée à grands frais ) et contigüe n'y serait pas étranger. Le silence est d'or.

La plage gratuite, qui était auparavant allouée à une société privée- et donc payante- va retrouver ses gabians et s'endormir à nouveau pour dix longs mois. Redevenir public a du bon...pour les mouettes. C'est peut-être d'ailleurs pour cela qu'elles se marrent en nous survolant l'air goguenard...

Bien à vous, décidément

DL

An encouter with Mr Rolland




















18 août 2007, à l'heure de laisser la place aux amateurs de brûlures...et à quelques heures de la rencontre France-Angleterre au Stade Vélodrôme de Marseille.

Le visage de cet homme accoudé sur la rembarde de la plage des Catalans à la contempler d'un air songeur me disait quelque chose. Je lui ai d'abord demandé en anglais s'il était en visite avec l'équipe d'Angleterre. Il me répondit sympathiquement qu'il était referee.
Alors seulement, dans une fulgurance, l'évidente vérité m'apparut: je faisais face à Monsieur Rolland, arbitre internationnal et figure éminente de la très prochaine coupe du Monde de rugby.
J'en étais tremblant d'émotion.
Cet homme affable et serein obtient d'une tonne sept d'humain racé et en surchauffe d'être obéi au doigt et à l'oeil.
Il s'est gentiment renseigné sur l'âge de nos enfants.
Nous avons devisé pendant quelques courtes minutes pour partie en français ( nationalité de son père nous-a-t-il précisé) et pour partie en anglais.
Ces minutes furent précieuses et demeureront un excellent souvenir.
Un seul regret toutefois: ne lui avoir pas proposé de venir partager notre repas en famille. Je ne suis pas certain qu'il aurait refusé.
Nous vous saluons M. Rolland, et au plaisir.
Bien à vous, cordialement,
DL

samedi 18 août 2007

Le Bal Eternel
















Imaginez la Terre, ronde au visage bleu.
Imaginez ses rides, son visage vieilli.
La Lune est son amant, timide et besogneux,
Lui qui lui tourne autour, et depuis tant de nuits.

Cette valse perdure et dure toujours autour
De ce lustre merveilleux qui laisse les murs sombres.
Seule la Voie Lactée, qui resplendit dans l'ombre,
Mire les deux amants, témoin de leur amour.

La Terre a le coeur chaud et il bât la cadence
D'une valse infinie dans le strass des étoiles.
Au loin les galaxies par leur luminescence
Créent dans l'espace entier l'ambiance d'un grand bal.

Imaginez le temps qui passe au pas rythmé
Des amants enlacés, un tourbillon grandiose
Qui n'a jamais fléchi, qui ne cessera jamais.
Pour cette valse là, mille ans c'est peu de choses!

Imaginez les ans par milliards écoulés;
Eux son dans leur jeunesse, paradoxe amusant
Alors que nous mourrons sans avoir vu bouger,
Continuant à danser, un cil du borgne blanc!

Bien à vous, infiniment,
DL

samedi 2 juin 2007

Soleil radieux à Clermont sur mer

















J'en Rougerie de plaisir.
Messieurs, vous nous avez régalés.
Que des rouge et noir trop pâlots vous aviez aujourd'hui plus de couleurs.
Ce n'est que justice. Cela se sentait.
Merci à Jean de m'avoir permis de partager ce bon moment.

Bien à vous, respectueusement,
DL

jeudi 31 mai 2007

Le tram, chuis pour!
















Un automobiliste n'était pas de cet avis.

Bien au tram,
DL

Viens vite Iris

















Avant de te voir, j'ai patienté ici. De l'autre côté, quelqu'un attendait aussi.
Un bon moment.

Bien à toi,
Papa DL

mardi 8 mai 2007

Lozère, loin

Passés l'état de pure panique et la mine verdâtre dont la surprenante nouvelle de mon affectation m'avait marqué, l'ami qui me l'avait apprise commençait à insister sur le fait qu'il ne plaisantait pas. Dans la panique, il m'avait été impossible de trouver l'emplacement du village.

J'ai bien tant bien que mal fini par localiser l'endroit et à le rallier en voiture. Trois heures n'ont pas suffit.
La Lozère, sorte de Corse de l'intérieur, pays mythique et mystérieux, est rapidement devenu un sujet récurrent de plaisanterie amicale pour mes collègues de promotion. Cette Lozère, montagne russe effrayante à première vue, elle se mérite. Des pays escarpés aux pays désolés, les paysages se succèdent au rythme des virages et des villages. Les vallées s'ouvrent et se referment, les vallons crachent des ruisseaux, les ruisseaux accouchent de torrents, les torrents guerriers se frayent un chemin entre des molosses rondouillards de granit et des lambeaux de schiste émacié, taillés en pièces par le géant des montagnes.
Ce pays est difficile et trompeur est le premier coup d'oeil de l'estivant qui pourrait le travestir en pays de cocagne. Les visages des gens qui y vivent parlent d'eux-mêmes. Là-bas, la vie se fait verticale et chaque maison possède son lot d'escaliers à gravir inlassablement.
Vialas est un charmant petit village qui, malgré son escarpement, n'en est pas moins tourné vers le soleil. Sa façade plein sud est un rempart contre le froid et les intempéries auxquels la Lozère renvoit indubitablement. On y trouve tout ce qui est nécessaire pour y vivre, à savoir une épicerie (qui a son importance pour l'approvisionnement en bonbons de nombreux élèves), un bistrot-tabac (même remarque pour les cigarettes!), une boulangerie, une boucherie et deux restaurants.
Lorsque les châtaigners ont déposé leurs feuilles à terre pour permettre à l'automobiliste bravant l'hiver de caresser les perspectives, on aperçoit le collège qui trône en manteau clair au centre du village.


Extrait
(le seul valable d'ailleurs!) de mon mémoire professionnel écrit à la fin de mon stage de...conduite pour rallier chaque semaine mon lieu de travail, aux confins de l'académie de Montpellier. 150km pour 2h30 de conduite soutenue.
Un grand salut à ses habitants, et notamment à Bernard et sa famille.

Bien à vous,
DL

mercredi 25 avril 2007

Rappelle toi du vin conserve
















Une fleur de vigne, l'ébauche d'une grappe qui deviendra grain.
Cette fois-ci revenons au départ.
La vigne nous a donné le raisin qui nous livre son jus.
Elle nous le donne contre des soins: symbiose, échange de services.
Le jus de raisin placé dans certaines conditions permet une fermentation alcoolique. La technique nous a permis de maîtriser ces procédés.
Revenons encore au départ.
Le vin nourrit. Un bouchon et la fermentation alcoolique suffisent pour le rendre transportable. Conserve.
Gardons à l'esprit que le vin a le goût de sa terre.
Parlons de préserver notre terre: apprécions son sang.

La haute couture n'est pas pour le quidam. C'est bien normal. Puis ça fait rêver.
Les grands crûs? Faut que les puissants conservent la santé.

Mais faut pas oublier les petites mains là-bas loin, la patience à nous faire des choses honorables. On vous salue par ici.

Bien à vous, vignerons.
DL






lundi 16 avril 2007

Boucherie à la Timone
















Ah Marseille, Marseille!! ( soupir )

On s'attendrait à découvrir, en voyant une telle inscription
avant d'entrer dans un des bloc-toilettes de l'hôpital de la
"Tchimoane", des murs maculés de sang et un boeuf suspendu
à un crochet.
Il n'en est rien!
Même si je ne me suis pas risqué à entrer dans ce bloc là,
j'ai pu constater à travers le hublot, malgré l'odeur que je
n'ai fait que deviner être insoutenable,
que les murs demeuraient
d'une propreté de loin acceptable.
Pas de sang, pas de boeuf!
Mais pas de besoins non plus!
J'en ai été d'une recherche supplémentaire
... et d'une patience exemplaire!

Bien à vous, de nouveau
DL






jeudi 12 avril 2007

Balade avec ma mer
















Derrière vous patientent les calanques.
Vous regardez le large. Le soleil frappe la mer
qui en fait mille et un à vous fermer les yeux.
L'île de Riou vous attend. Le pointu qui vous mène
n'ira pas cette fois. Il est temps de rentrer.
Le soir s'avance et fonce l'immensité.
Il marche lentement.
Dans trois quarts d'heure nous serons au Vieux-Port,
rougis et apaisés.
Que c'est bon tout ça.

Bien à vous, toujours,
DL

mercredi 11 avril 2007

Poésie en sous-sol

















Jamais je n'ai voulu du vivant m'enfermer
Dans un piège sans jour, sans la moindre lueur.
De grâce ne placez autour de moi glacé
Alors que vie durant j'ai paru émacié,
Des remparts dépourvus de quelconque chaleur.
De grâce ne mettez un mur froid de béton
Pour ainsi ne pas vivre d'obésité posthume:
Je ne veux une fois mort gonfler comme un ballon,
Tout de gaz émerger plus léger qu'une plume
Pour enfin ne léguer à mes compatriotes
Que la terreur de voir au bord d'une nuitée,
Des feux-follets fuyants les fins-fonds d'une grotte.

Pour cela, s'il vous plaît, mettez-moi dans la terre,
Dans un cosy-corner à bout touchant des vers.
Sieste phénoménale, je la ferai durer
Pour dans l'herboritaire faire reconversion.
De nourrir l'herbe fraîche je ferai ma mission.
Mon ONG à moi installera des pompes,
Funèbres toutefois, à faire verser des larmes
Sur mon sort bien réglé - il avait tant de charme! -

Un petit cabanon au sud orienté
Avec un amandier pour me faire de l'ombre
Et un petit enclos tout de pierres entouré.
Voilà ce dont je rêve pour les périodes sombres,
Avant qu'un de ces jours mon souvenir s'estompe.
Et aux fleurs et aux arbres mes os je léguerai.
A ces impertinents qui ne respectent rien,
Car du bout des racines à me faire éternuer,
Ma péninsule, mon cap ils viendront chatouiller,
Cet ajout minéral fera le plus grand bien.
Et si, bien malgré moi vos nez dussent souffrir
Qu'à mes amis les arbres j'offre un zélé tribut,
Quelques pelletées vives d'un four un jour captives
D'ardeurs par trop tardives, d'odeurs viendraient à bout.

Bel et bien disparu dans ce grand univers
D'inconnu et de rêve, d'innombrables ancêtres,
J'errerai apaisé si tant est que je sois
Un tant soit peu aimé - et exaucé peut-être?

Bien à vous, encore
DL

jeudi 8 mars 2007

Le vent mauvais
















C'est un parfum, c'est une fleur, esquisse,

Elle n'est plus là pour mon malheur, je glisse

Dans la douleur qui m'emprisonne, j'attends

Des jours meilleurs, je m'abandonne. Vas t'en!

1994. Bien à vous, depuis
DL

dimanche 25 février 2007

Escargot infernal





















Verre,
métal et béton: la trilogie de l'architecte qui veut se faire un nom en laissant les marches et les kilomètres aux autres.
Ce dédale du non-sens, métaphore d'un mammouth qui n'avance plus, est un labyrinthe qui désoriente ceux qui le foulent.


Dire que c'est ici que doit se créer l'envie!
Cet escargot de lames et d'arêtes est une école.

Bien à vous cependant,
DL

mercredi 3 janvier 2007

Les voeux aux lecteurs
















Décidément, la Bonne Mère semble être un sujet photographique apprécié! Sur son esplanade, le soleil quitte le premier de l'an sous les yeux d'un témoin qui en a vu d'autres.
Produit d'une balade sur le parvis bondé de notre sacrée église ce premier janvier, ce cliché a été élaboré par Dario, membre de la troupe italienne que nous avons reçue pour cette fin d'année là et le début de celle-ci. La joie italienne est communicative et nous avons très avantageusement profité de leur présence joviale.

Mais venons-en à la question centrale: les voeux pour l'an nouveau.

Tout se complique.
Que souhaiter de sincère qui ne soit pas éculé?
L'année risque d'être chargée.
  • Nous avons malheureusement vu le film d'Al Gore -Une vérité qui dérange- sur le réchaufement climatique et je ne puis donc pas m'aventurer sur le terrain écologique au risque de paraître ridicule au moindre voeu un tant soit peu positif sur le sujet. Cependant, merci aux lecteurs français de me dire en commentaire s'ils se sont sentis visés lors du coup de la grenouille qui bout dans ce documentaire par ailleurs excellent. Ceux qui l'on vu ou le verront comprendront!
  • Les deux candidats phares à l'élection présidentielle française vont se livrer à une guerre sans merci pour la conquête du trône: je vous souhaite à tous une campagne électorale construite sur une volonté de faire avancer les choses, de minimiser les coups bas et de permettre à tous les citoyens de se retrouver un minimum dans leur champion(ne) en nourrissant le débat. Souhaitons que les media s'en fassent le digne relais.
  • Pour ce qui est de Marseille, je ne peux que souhaiter à tous ses habitants de la trouver -et de la faire- moins sale. Une vaste rénovation est en cours qui concerne toute la ville. Pas un quartier qui ne soit écorché par des travaux aussi monumentaux que lents. La voiture doit y devenir persona non grata ou presque! Le tramway doit illuminer la ville et m'est avis qu'il va faire des petits. Meffi! Ce n'est que le début d'un processus très lent. Souhaitons que ce ne soit pas qu'une vitrine vide! Juste un p'tit voeu qui a son importance: dis, M'sieur le Maire, tu voudrais pas procurer des poubelles roulantes pour que les gens qui vident la Durance dans tes rues puissent retrouver leur dignité? (voir La Durance se cache pour mourir)
  • J'aurais tant voulu vous souhaiter de faire boire un p'tit sirop de temps en temps à vos enfants en voyant les fumeurs respectueusement le faire à l'extérieur, pourtant bien moins rigoureux qu'en Ecosse. C'est là-bas qu'à la Toussaint, nous avons pu nous rendre compte comme les gérants y ont trouvé leur compte: des familles entières fréquentent les pubs et restos depuis l'interdiction de fumer. Sont venus des clients qui ne venaient plus et les affaires tournent plus qu'avant. Dommage que nos gouvernants soient si assujétis aux lobbies. Souhaitons leur plus d'autonomie. Et aux fumeurs marseillais de se trouver une âme d'anglo-saxon! Alors on est pas prêts d'y avoir une équipe de rugby valable!
  • Souhaitons donc à Marseille de la construire, cette équipe de rugby valable! Regardez donc l'oeil du tigre de la relève :


C'est sur cette image d'avenir que nous allons nous quitter.

En attendant d'autres pages, puissent nos amis italiens garder longtemps leur joie de vivre!

Chers lecteurs, je vous souhaite au delà de toutes ces sottises, de beaux moments, et de pouvoir mener votre vie dans la sérénité.
Je vous donne donc rendez-vous à très bientôt. Portez-vous bien!

Bien à vous, toujours,
DL