samedi 18 août 2007

Le Bal Eternel
















Imaginez la Terre, ronde au visage bleu.
Imaginez ses rides, son visage vieilli.
La Lune est son amant, timide et besogneux,
Lui qui lui tourne autour, et depuis tant de nuits.

Cette valse perdure et dure toujours autour
De ce lustre merveilleux qui laisse les murs sombres.
Seule la Voie Lactée, qui resplendit dans l'ombre,
Mire les deux amants, témoin de leur amour.

La Terre a le coeur chaud et il bât la cadence
D'une valse infinie dans le strass des étoiles.
Au loin les galaxies par leur luminescence
Créent dans l'espace entier l'ambiance d'un grand bal.

Imaginez le temps qui passe au pas rythmé
Des amants enlacés, un tourbillon grandiose
Qui n'a jamais fléchi, qui ne cessera jamais.
Pour cette valse là, mille ans c'est peu de choses!

Imaginez les ans par milliards écoulés;
Eux son dans leur jeunesse, paradoxe amusant
Alors que nous mourrons sans avoir vu bouger,
Continuant à danser, un cil du borgne blanc!

Bien à vous, infiniment,
DL