dimanche 12 octobre 2008

Vertigo entre Cassis et la Ciotat




















Lorsque la mer et le ciel se font une telle cour, il ne reste plus que les rayons du soleil pour nous persuader dans un reflet facétieux que c'est encore la mer qui flotte ici-bas, belle comme des cieux.

Bien azur, pour vous,
DL

vendredi 10 octobre 2008

Très cher Tonton, Dearest Uncle



















English version:

I am writing to you today because we've known each other for a long time now and we have many things in common. Let's start talking again. I can't stand the way you live isolated any more.

It's true, I know that nature has spoiled you: your shoulders are broad, you're rich, your garden is immense. Ok. But you can't keep ignoring those who did not choose to follow your path westward or even worse, crush them.

You appointed your meanest and most miseducated son as the chairman of your company. You chose to look at others through the prism of mistrust, defense, contempt and dread. This is your undebatable and legitimate choice, but you have other children who are more educated and open to others. Valuable people.

I can't bear to feel shameful and sad anymore when you happen to be in my thoughts or when I talk to others about you . I would love to see my cousins again, simply, as a family the way we used to. I hope that the difficulties you are going through will at least help us to be closer again.

I beg you, dear Uncle, make a new dawn of this sunset, quick!

Big hugs Uncle Sam. See you soon I hope, in the new light of a rising sun.

Yours affectionately , your nephew,

DL


Version française:

Je t'écris car voilà longtemps que nous nous connaissons toi et moi. Je sais que nous partageons beaucoup de choses. Il faut que nous nous reparlions car je ne peux plus supporter que tu vives reclus. Bien sûr tu as été gâté. Tes épaules sont larges, tu es riche, ton jardin est immense. Soit. Mais tu ne peux plus ignorer ceux qui n'ont pas choisi ton chemin vers l'ouest. Encore moins les écraser.Tu as choisi ton fils le plus mesquin et mal éduqué pour administrer ta firme. Tu as choisi la défiance, la défense, le mépris et la peur comme vision de l'autre. C'est ton choix le plus strict et légitime. Mais tu as d'autres fils plus éduqués et ouverts aux autres, des gens de valeur(s). Je n'en peux plus de devoir ressentir une sorte de honte et de tristesse lorsque je pense à toi et parle de toi. Je souhaite pouvoir revoir mes cousins dans la simplicité, en famille, comme avant.
J'espère que les difficultés que tu traverses serviront au moins à nous rapprocher.
Je t'en prie cher Tonton, fais que ce crépuscule devienne vite une aube.
Je t'embrasse tendrement Oncle Sam.
A bientôt donc, souhaitons-le, dans la lumière renouvelée du levant.
Très affectueusement,
ton neveu,
DL

jeudi 9 octobre 2008

A Marseille, le tri est un obstacle




















A l'image du piéton empêché, cette prise de vue nous livre le degré d'élaboration de nos politiques d'intégration urbaine. Ici, Monsieur, on préfèrera rogner sur le piéton plutôt que de supprimer de l'espace à garage.
A l'époque de mon arrivée, il y a quelques années, je pestais continuellement contre tous ces gens mal éduqués qui marchaient sur les rues et pas sur les trottoirs. Je me suis depuis rendu à l'évidence: vouloir marcher dans les règles et dans les clous revient à effectuer un véritable parcours du combattant.
Notre capitale culturelle a encore fort à faire!
Bien à vous, avec patience,
DL