dimanche 31 décembre 2006

L'été en point de mire


La nuit la plus longue, sous la Bonne Mère,
entrouvre la porte de l'hiver qui a tant tardé.

Au loin, très loin, l'été en point de mire.

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Le solstice d'hiver, 22 décembre 2006.
Cette date ondule chaque année, inaperçue,
sans que quiconque ne daigne la considérer.
Trop proche peut-être de la grand-messe de Noël.
C'est pourtant bien là que le jour prend un nouveau départ,
juste avant des agapes à souffler un foie vaillant.

Vraisemblablement est-ce parmi les nuits les plus longues
que d'aucuns ont placé la naissance du Messie,
plaçant symboliquement l'enfant qui devait éclairer le monde
au beau milieu de la saison des obscurités.

Qu'est-ce qui a pu faire de Noël, à l'origine
fête païenne du renouveau des jours,
la célébration des enfants sages?

Peut-être la nécessité de redonner aux chéris
la gaieté oubliée des courtes nuit d'été,
pour égayer les langueurs de nuits trop éternelles.

Bien à vous,
DL


Cliquez sur les portions de texte colorées: ce sont des liens explicatifs.

Egalement à voir ou revoir :
  • Tempus fugit (dans les archives de septembre)
  • Bonheur, bonheur, cinq minutes d'arrêt ( de mai)

La note du petit infini

















La musique, poésie sans mots...
Le cliché présente l'image et vous engage à chercher l'air de vos souvenirs.
Le vent, l'eau, les voiles qui claquent, et cet air de trompette,
vous l'entendez encore?
Le petit infini est là, cosmos dans un verre d'eau.
Revenez au cliché.
On ne voit plus les ordures, on ne sent plus les odeur sà cesser de respirer.

Le monde est beau, souvent.

Bien à vent,
DL

jeudi 14 décembre 2006

La rèverie du citadin


Windsurf extrème.
Mer formée par temps de mistral soutenu (decidément!).
Les rouleaux s'acharnent, mais la technique pointue du véliplanchiste
lui permet de tenir ce rythme infernal.
Grosse performance dans des conditions très difficiles!

Bien à voile,
DL

dimanche 10 décembre 2006

Mistral étincelant


Souvent il se rend insupportable
( cf il s'engouffre dans la gare dans les archives de mai),
rarement, comme cette fois là, il se présente comme un frère de l'immensité.
Mais, disons le, lorsque cela advient,

jamais autant l'immensité ne peut paraître infinie et sereine.
C'est alors un spectacle incomparable.

Voyez-les ces couleurs que des bijoux sans prix n' égaleront jamais!


Alors allez-y donc, Mesdames, Messieurs les maîtres de quelques figues,
partez-y, voyager au bout du monde.

Vous qui ne connaissez pas ce chemin de rien du tout
par un temps à s'arracher les moustaches,
vous ne connaissez rien!


Partez de Niolon et allez jusqu'à Méjean,
un jour de grand vent du nord.



Passez dessous dessus la voie du train,
sentez les romarins râclés par le Mistral,
aveuglez-vous à ne pas fixer la mer,
rentrez rougis de mille soleils.


Vous vous rappellerez.

Bien à vous,
DL