
Au solstice d'été, les jours s'émiettent déjà.
L'accordéon céleste n'a de son que les cris des enfants
qui des journées durant s'offrent aux jeux de ballon,
pour profiter jusqu'à la nuit tombée ,au delà du possible,
des falaises généreuses
qui innondent de douceur les peaux encore nues
et permettre quelques instants encore de repousser la chape
qu'est en cette saison le moindre vêtement.
De cette douceur là le souvenir est vif et c'est l'hiver qui vient
qui fera dans la bise le renouveau des jours malgré ses bras glacés,
qu'enfin l'accordéon chante à nouveau des cris.
Bien à vous,
DL
DL