jeudi 26 février 2009

Parceque c'était lui, parceque c'était moi















La plaine s'étend devant nous, les rochers sous nos pieds, sur ce sentier escarpé que seuls les chasseurs empruntent encore fréquemment. En bas, l'eau coule de la source de Boulon, comme à chaque printemps d'un hiver arrosé pour faire le bonheur des enfants de Robion lors de pique-niques mémorables.
Là-bas, au pied de la colline Saint Jacques, la cathédrale Saint Véran et Cavaillon qui la borde.




Le Ventoux veille toujours, loin, mais on pourrait l'atteindre en courant un peu plus, plus longtemps.

Une seule après-midi en leur compagnie et la vie repart avec l'espoir de revenir encore une fois échanger ces moments durant lesquels les pieds et le roc ne font qu'un, le nez et la guarrigue sont unis, le vent ne touche pas les joues mais les complète.

Ces jours là, le Luberon, c'est moi.
Bien à lui,
DL





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