La plaine s'étend devant nous, les rochers sous nos pieds, sur ce sentier escarpé que seuls les chasseurs empruntent encore fréquemment. En bas, l'eau coule de la source de Boulon, comme à chaque printemps d'un hiver arrosé pour faire le bonheur des enfants de Robion lors de pique-niques mémorables.
Une seule après-midi en leur compagnie et la vie repart avec l'espoir de revenir encore une fois échanger ces moments durant lesquels les pieds et le roc ne font qu'un, le nez et la guarrigue sont unis, le vent ne touche pas les joues mais les complète.
Ces jours là, le Luberon, c'est moi.
Bien à lui,
DL
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