Mercredi soir en revenant de l'entraînement de vous devinez quoi.
Ma décision: la Corniche pour me délecter des lumières de la ville pendant à l'obscurité de la mer.
Elle est vraiment belle cette corniche qui serpente sans jamais tomber dans le précipice obscur.
Je passe le Pharo avant de m'engoufrer dans le Vieux-Port ou la bouche du tunnel.
Tiens! j'aperçois des feux rouges nombreux Quai Rive Neuve: des voitures à l'arrêt.
Ce sera le tunnel.
Je découvre tout autant que la voiture qui me précède des barrières qui en barrent l'accès.
Pourtant, aucune indication nulle part ni sur la Corniche, ni sur le panneau de l'entrée du tunnel, qui est d'ailleurs tellement à l'entrée que quand on le lit, tout est trop tard, on n'a plus qu'à continuer!
Demi tour côté Vieux-Port. J'expérimente le pourquoi des nombreux feux rouges.
Les délices de la Corniche commencent à s'éloigner.
Feux-stop, bouchon, bon bouchon, très bon bouchon.
Alors que 10 minutes avaient suffi pour les délectables 10 kilomètres de corniche, la demi-heure n'aura pas suffi pour les 400 mètres du Quai Rive-Neuve.
Evidemment, les voitures en double file de chaque côté de l'avenue ne dérangent que ceux qui veulent circuler. Pas grave. D'autres usagers, ceux des bistrots, sont bien câlés, et leur voiture pas trop éloignée.
Et là, tout revient, tout ressurgit.
Ce jour de Tour de France à Marseille. La ville est coupée en deux par son parcours.
Les signes avant coureurs de la sieste commencent à poindre sur les paupières des Zouzous après la matinée de plage aux Catalans.
J'avais prévu le coup. Tunnel Prado-Carénage et zou à l'est pour faire trace vers la maison.
Alors que nous nous engouffrons dans le tunnel, ma Mie me dit de continuer car rien n'est indiqué sur le panneau électronique de l'entrée du tunnel.
Grave erreur. L'Enfer vient.
La première sortie est condamnée. Le purgatoire, c'est pour nous.
Deuxième sortie: idem!
Sur les voies surchargées, nous devons rouler 10-15 kilomètres jusqu'à Saint Louis aux confins nord de la ville pour pouvoir sortir des voies rapides et faire demi-tour vers le centre.
Cela bouchonne vers Arenc, d'autant que les puces battent leur plein.
Quarante minutes pour apercevoir un agent des forces minicipales occupé à, à, à, à...
faire faire demi-tour au automobilistes!!!!
Le tout, cela va sans dire, sans avoir encore vu la moindre ébauche de signalisation d'aucune sorte!
Arrrrh!!! Je fulmine!
Retour vers les voies rapides et les dizaines de minutes égrenées pour en fin de compte se diriger vers ... le tunnel Prado-Carénage et avoir la joie de laisser à l'automate 2€50 pour ces presque deux heures très récréatives. Nous habitons à 8OO mètres de la plage à vol d'oiseau!
Retour à la maison le temps de coucher les Zouzous. Je décroche le téléphone pour la mairie, et bien entendu le service du tunnel. Je transmets mes amitiés à l'agent et lui propose de faire usage du panneau électronique mal placé de l'entrée du tunnel pour transmettre des informations aux usagers.
Il me fait sa réponse en forme de titre de blog et m'explique qu'il n'a pas plus la faculté de changer les choses que de transmettre quelque message à sa hiérarchie. " 'Faut écriroh"
Je lui demande alors son nom: "Pourquoi vous voulez mon nom?"
Impossible de l'obtenir. Pas grave.
Aujourd'hui je me lâche!
Marseille, tu m'exaspères!
Ta crasse, tes abrutis minicipaux, ta culture de l'irresponsabilité, ton clientélisme népotique: tous cousins: faute d'efficacité, de mérite et de volonté d'action, autant faire corps...et ne pas s'identifier.
Tes pistes cyclables, gargarisme du Maire, sans cesse colonisées par des voitures en stationnement.
Tes policiers minicipaux continuellement plus occupés à tailler la bavette entre eux plutôt qu'à regarder ce qui se passe autour d'eux et qui m'expliquent sans sourire qu'ils ne peuvent verbaliser les propriétaires de chiens car ceux-là peuvent leur donner l'identité qu'ils veulent.
Vous avez raison, plutôt ne pas intervenir. Au moins, vous ne serez pas ennuyés!
Faut qu'elle soit belle pour l'aimer quand même, cette ville, avec tout ce qu'elle nous fait vivre!
Bien à vous,
DL
Ma décision: la Corniche pour me délecter des lumières de la ville pendant à l'obscurité de la mer.
Elle est vraiment belle cette corniche qui serpente sans jamais tomber dans le précipice obscur.
Je passe le Pharo avant de m'engoufrer dans le Vieux-Port ou la bouche du tunnel.
Tiens! j'aperçois des feux rouges nombreux Quai Rive Neuve: des voitures à l'arrêt.
Ce sera le tunnel.
Je découvre tout autant que la voiture qui me précède des barrières qui en barrent l'accès.
Pourtant, aucune indication nulle part ni sur la Corniche, ni sur le panneau de l'entrée du tunnel, qui est d'ailleurs tellement à l'entrée que quand on le lit, tout est trop tard, on n'a plus qu'à continuer!
Demi tour côté Vieux-Port. J'expérimente le pourquoi des nombreux feux rouges.
Les délices de la Corniche commencent à s'éloigner.
Feux-stop, bouchon, bon bouchon, très bon bouchon.
Alors que 10 minutes avaient suffi pour les délectables 10 kilomètres de corniche, la demi-heure n'aura pas suffi pour les 400 mètres du Quai Rive-Neuve.
Evidemment, les voitures en double file de chaque côté de l'avenue ne dérangent que ceux qui veulent circuler. Pas grave. D'autres usagers, ceux des bistrots, sont bien câlés, et leur voiture pas trop éloignée.
Et là, tout revient, tout ressurgit.
Ce jour de Tour de France à Marseille. La ville est coupée en deux par son parcours.
Les signes avant coureurs de la sieste commencent à poindre sur les paupières des Zouzous après la matinée de plage aux Catalans.
J'avais prévu le coup. Tunnel Prado-Carénage et zou à l'est pour faire trace vers la maison.
Alors que nous nous engouffrons dans le tunnel, ma Mie me dit de continuer car rien n'est indiqué sur le panneau électronique de l'entrée du tunnel.
Grave erreur. L'Enfer vient.
La première sortie est condamnée. Le purgatoire, c'est pour nous.
Deuxième sortie: idem!
Sur les voies surchargées, nous devons rouler 10-15 kilomètres jusqu'à Saint Louis aux confins nord de la ville pour pouvoir sortir des voies rapides et faire demi-tour vers le centre.
Cela bouchonne vers Arenc, d'autant que les puces battent leur plein.
Quarante minutes pour apercevoir un agent des forces minicipales occupé à, à, à, à...
faire faire demi-tour au automobilistes!!!!
Le tout, cela va sans dire, sans avoir encore vu la moindre ébauche de signalisation d'aucune sorte!
Arrrrh!!! Je fulmine!
Retour vers les voies rapides et les dizaines de minutes égrenées pour en fin de compte se diriger vers ... le tunnel Prado-Carénage et avoir la joie de laisser à l'automate 2€50 pour ces presque deux heures très récréatives. Nous habitons à 8OO mètres de la plage à vol d'oiseau!
Retour à la maison le temps de coucher les Zouzous. Je décroche le téléphone pour la mairie, et bien entendu le service du tunnel. Je transmets mes amitiés à l'agent et lui propose de faire usage du panneau électronique mal placé de l'entrée du tunnel pour transmettre des informations aux usagers.
Il me fait sa réponse en forme de titre de blog et m'explique qu'il n'a pas plus la faculté de changer les choses que de transmettre quelque message à sa hiérarchie. " 'Faut écriroh"
Je lui demande alors son nom: "Pourquoi vous voulez mon nom?"
Impossible de l'obtenir. Pas grave.
Aujourd'hui je me lâche!
Marseille, tu m'exaspères!
Ta crasse, tes abrutis minicipaux, ta culture de l'irresponsabilité, ton clientélisme népotique: tous cousins: faute d'efficacité, de mérite et de volonté d'action, autant faire corps...et ne pas s'identifier.
Tes pistes cyclables, gargarisme du Maire, sans cesse colonisées par des voitures en stationnement.
Tes policiers minicipaux continuellement plus occupés à tailler la bavette entre eux plutôt qu'à regarder ce qui se passe autour d'eux et qui m'expliquent sans sourire qu'ils ne peuvent verbaliser les propriétaires de chiens car ceux-là peuvent leur donner l'identité qu'ils veulent.
Vous avez raison, plutôt ne pas intervenir. Au moins, vous ne serez pas ennuyés!
Faut qu'elle soit belle pour l'aimer quand même, cette ville, avec tout ce qu'elle nous fait vivre!
Bien à vous,
DL
4 commentaires:
Beau contraste celui de l'énorme masse noire et silencieuse de la mer avec la ville survoltée.
Des bord d'eaux au bordel (j'essaie dô rôcôpier tibô)
bien trouvé Kar!
sinon pour Marseille je pensais que tu ne prenais plus que le velo !?
T.
Heureux de vous voir sur les ondes Kar à mail et Tibo-toi-tu-sais!
Imaginez un fer à repasser faire des excès de vitesse sur la corniche serpentine! P'tet que l'immeuble orange est en contrebas de l'abîme de jais?!
Bises à vous deux.
DL
Merci beaucoup.
Pour ne pas déflorer le mystère Désiré Lecoq, j'ai effacé le commentaire, mais comme j'ai adoré le blog, Hop je l'ai mis en lien ...
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