Souvent il se rend insupportable
( cf il s'engouffre dans la gare dans les archives de mai),
rarement, comme cette fois là, il se présente comme un frère de l'immensité.
Mais, disons le, lorsque cela advient,
jamais autant l'immensité ne peut paraître infinie et sereine.
C'est alors un spectacle incomparable.
Voyez-les ces couleurs que des bijoux sans prix n' égaleront jamais!
Alors allez-y donc, Mesdames, Messieurs les maîtres de quelques figues,
partez-y, voyager au bout du monde.
Vous qui ne connaissez pas ce chemin de rien du tout
par un temps à s'arracher les moustaches,
vous ne connaissez rien!
Partez de Niolon et allez jusqu'à Méjean,
un jour de grand vent du nord.
Passez dessous dessus la voie du train,
sentez les romarins râclés par le Mistral,
aveuglez-vous à ne pas fixer la mer,
rentrez rougis de mille soleils.
Vous vous rappellerez.
Bien à vous,
DL
2 commentaires:
bel hommage au "frère de l'immensité" (jolie formule !): & la photo du viaduc de l'Estaque est "gorgeous", comme diraient nos frères et soeurs angloglottes...
Salut Kar,
Merci pour ton petit mot.
Tu connais bien évidemment cet endroit.
Je sais que l'immensité te connait.
A très bientôt,
Bien à toi, DL
Enregistrer un commentaire