lundi 7 août 2006

Vacanze Bolognese


A Bologne,

lors de la journée
nationale des

moustachus.

Pas un piéton ne

portant l'attribut
ce jour là.

De mémoire d'homme,
on n'avait jamais vu
une telle moustachade.



La masse à droite est une tour médiévale du temps où les riches familles du crû se tiraient la bourre dans les airs. Des jeux enfantins - et tellement masculins - comme "la mienne est plus grande que la tienne".
Il en reste quelques exemplaires au centre ville mais la plupart se sont effondrées. Les deux plus grandes - donc les plus solides - tè si y'avait du mistral là-bas, elles seraient plus debout depuis longtemps! - font des siècles après l'admiration de tous les porteurs de bachantes de passage. Vous pourrez les apercevoir sur les vues qui suivent, du haut des collines appenines qui surplombent la ville.





Le voila le rosier appenin qui offre un écrin aux tours en arrière plan.
Mais l'orage se prépare et répand sa lumière verdâtre inquiétante.
De l'inquiétude, à une journée de la finale de la coupe du monde ?



Là, vous les voyez mieux?
L'orage affirme un peu plus sa présence et le compte à rebours est lancé pour la finale.
Il va falloir se mettre à l'abri.




Trop tard. A l'abri de l'orage, mais pas d'un coup du sort.
Nos voisins remercient mille fois leurs guerriers de leur avoir enfin permis de dépasser leur complexe ancestral à l'égard de la France -
tellement injustifié.



Et tout ressort, accumulé depuis de longues années.
Chers amis, vous avez une grande nation et vous semblez tant l'ignorer!
Puisse le calcio vous redonner confiance
car vous n'avez rien à envier à votre trop grand voisin.
Les gens qui n'aiment pas le goût aiment manger fin.
Gardez le Goût!!

Baci
DL




2 commentaires:

Anonyme a dit…

ah là là qu'il est donc doux de n'être point supporter !

Desire Lecoq a dit…

Vrai! n'empêche, je me dis quand même que si Zidane n'avait pas déconné, peut-être que... Devant la finale, j'étais malgré tout redevenu un gosse qui tremble, qui vascille, qui chavire et qui pleure.