Mes pensées aimantées par tes beaux yeux de bois,
J'obnubile, je divague, je ne pense qu'à toi.
La brume s'accroche aux arbres, là-bas dans le vallon
Tandis que l'astre roi s'acharne sur son coton.
L'herbe et les arbres espèrent voir l'astre les frapper
Mais le coton résiste, si bien enchevêtré.
Alors je t'imagine, que fais-tu, où es-tu?
Je songe à cette brume qui caresse ta peau fine
Tandis que le soleil prépare en sourdine
Une attaque, un triomphe, vers ta peau disparue,
Pour enfin iradier de bien-être nonchaland
Ton visage, ton corps transis auparavant.
Le cercle de mes pensées pense et repense à toi,
Et j'envie tant la chance qui voile ce que tu vois.
Bien intensément,
DL