samedi 10 octobre 2020

Mes brumes de pensée

 

 

 

 

 

 

 

Mes pensées aimantées par tes beaux yeux de bois,

J'obnubile, je divague, je ne pense qu'à toi.

La brume s'accroche aux arbres, là-bas dans le vallon

Tandis que l'astre roi s'acharne sur son coton.

L'herbe et les arbres espèrent voir l'astre les frapper

Mais le coton résiste, si bien enchevêtré.

Alors je t'imagine, que fais-tu, où es-tu?

Je songe à cette brume qui caresse ta peau fine

Tandis que le soleil prépare en sourdine

Une attaque, un triomphe, vers ta peau disparue,

Pour enfin iradier de bien-être nonchaland

Ton visage, ton corps transis auparavant.

Le cercle de mes pensées pense et repense à toi,

Et j'envie tant la chance qui voile ce que tu vois.


Bien intensément,

DL


lundi 1 juin 2020

Vision de l'aube, vision des vêpres





Pas un jour ne s'est levé sans que sa lumière ne soit celle de ton visage.
Pas une nuit ne s'est avancée sans que tes yeux sombres ne viennent fermer les miens.
Tu m'accompagnes et de loin, je t'attends

DL

lundi 30 mars 2020

Trois mois au soleil

 

Vingt-huit décembre, mars le vingt-sept,
Je suis parti en grand voyage.
J’y ai retrouvé ton visage,
Tes yeux brillants comme une fête,
Dix-mille lanternes toutes blanches
Là dans ton iris, l'avalanche
Qui m'emporte dans la frénésie,
Et vient vitaliser ma vie.

Les chemins clairs de marche avant,
De couleurs vives tout entourés,
Mes veines picotent mentholées,
Souffles de vent rafraîchissant,
Des fois l’angoisse, souvent la joie
De doigts chauffés, à lire de toi,
Images de bonheur, à rêver
Ton visage, espérer ta voix.
Tes lèvres le rêve d’effleurer,
De mes lèvres ivres, incrédules.
Ne pas te voir ni te parler
Fait de ma joie un crépuscule.
Par tous nos cadeaux échangés,
Des petits bonheurs enchantés.
Leur souvenir, autant de joies.
Des faisceaux de pensées vers toi.

Ces trois mois de lumière intense
On bien fini par m'aveugler.
J'ai crû par moment à ma chance,
Car tu me lançais des pensées.
Elles étaient douces, elles étaient belles
Matin, midi, midi et soir
Elles me servaient de sentinelle,
Me protégeaient du désespoir.
J’y ai maigri, j’en ai souffert
J’ai tant voulu que l’on soit deux.
Mais nous sommes trois et dans ma chair
Tu piques le signe du malheureux.

J’essaie de relancer le caillou
Qui m’avait guidé vers tes pas:
Le fil de ma vie devient flou,
Le caillou tombe à mes pieds, là.
J’aurais tellement voulu faire
De ce bonheur venu d'avant,
Une renaissance, une nouvelle ère,
Un bond vers un futur naissant,
Mais c'est d'épines qu'il m'enserre,
De gène, de douleur maintenant.
 
Je me réveille dans la nuit.
Pour à tâtons me déplacer
Dans mon corps maigre, endolori,
Et ma bonne vieille âme cabossée.
Mais cependant, bien malgré ça,
Je n'arrive pas à éviter
D'espérer qu'un jour nos chemins
Viendront encore à se croiser
Pour du quai monter dans le train,
Voyager assis près de toi.

A toi,
DL